Quel est le rôle du psychologue auprès de l’adolescent quand il entreprend une thérapie ?
L’adolescent ne décide pas toujours de lui-même de consulter un psychologue ou un psychopraticien. Ce sont parfois les parents qui contactent le thérapeute en premier. Mais quelle que soit la façon de prendre langue avec le praticien et quelle que soit la raison qui amène un jeune dans un cabinet de consultation, le pas est parfois difficile à franchir. C’est à cette étape que débute déjà le travail du thérapeute. Florence Dehaye, psychopraticienne de Nivelles, spécialisée dans le suivi d’adolescent en difficulté pour le réseau Virages de Louvain-la-Neuve, vous parle du rôle important qu’il a à jouer.
Proposer à l’adolescent d’être acteur de sa propre thérapie
Accueillir un adolescent en thérapie ce n’est pas lui demander de s’asseoir dans un fauteuil et de le faire parler. Ce n’est pas suffisant et ce n’est pas l’objectif. Le psy va plutôt appliquer le principe de la thérapie brève systémique et proposer au jeune d’être lui-même acteur du changement. S’il est d’accord, il effectuera des tâches et des actions qui l’amèneront à sortir de sa zone de confort pour aller vers l’inconnu, certes, mais surtout vers une modification de son quotidien. Dans ce contexte, il est important de savoir si l’adolescent est prêt à s’investir, prêt à bouger et à prendre le risque de ce fameux changement. Ce risque est calculé lors des séances par le psychothérapeute en accord avec le patient. S’il souhaite se mettre au travail, s’il a réellement envie de voir changer sa vie, c’est à ce moment que lui sont soumis ces exercices pratiques qui l’amèneront activement et de sa propre initiative vers quelque chose de différent.
Un psychologue est lié au secret professionnel
Un autre point important quand on travaille avec un adolescent en difficultés est de bien lui rappeler que le psychopraticien est lié au secret professionnel, qu’il n’est surtout pas dans le jugement. Ce qui est dit dans le cabinet de consultation ne sort pas de ses murs et certainement pas pour être répété aux parents. La thérapie est basée sur une relation de confiance entre le psy et son jeune patient.
L’empathie, le maître-mot de la thérapie de l’adolescent
Comme dit dans le paragraphe précédent, le jugement n’a pas droit de cité dans un accompagnement thérapeutique. Le meilleur moyen de nouer de vrais liens de confiance et d’aider l’adolescent à confier ce qu’il ressent reste de faire preuve d’empathie et de travailler sur les émotions. Se mettre à la place du patient, voilà la clé d’une thérapie efficace et qui peut mener à un réel changement.
Trouver la technique qui convient à chaque adolescent en difficulté
Un cas n’est pas l’autre, un patient ne ressent pas les choses comme le suivant, le thérapeute doit adapter sa technique et son langage en fonction de la personnalité qui est en face de lui. Dans le cas d’un adolescent, la technique de l’autodérision peut très bien fonctionner. Sans généraliser pour autant, puisque chaque individu est unique, les adolescents sont souvent réceptifs aux traits d’humour. Une façon d’entrer en relation qui permet ensuite de dédramatiser la situation que cela soit dans le cadre d’un harcèlement scolaire, de problèmes relationnels avec les autres adolescents ou avec les parents, etc.
À la recherche d’un thérapeute pour adolescents en difficulté en Belgique ?
Accompagner les adolescents en difficultés fait partie du travail des thérapeutes du réseau Virages Consultation dont le centre est basé à Louvain-la-Neuve. Parmi eux la psychopraticienne Florence Dehaye, spécialisée dans le domaine, vous propose ses services. Pour prendre rendez-vous ou simplement pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter notre secrétariat par téléphone ou en remplissant notre formulaire en ligne.